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Lio's blog
19 mars 2010

Mickey Mouse, les feuilles agressives et Alice au Pays des Merveilles...

Ces derniers temps, des tags comme celui-ci sont apparus un peu partout dans Caen…

mickey2

Ou bien un type a simplement voulu dévoiler au grand jour son talent pour dessiner les Mickeys suicidaires, ou bien il y a un message.

S’il y a un message, c’est que : soit Mickey se pend parce qu’il a plus de boulot, soit il se pend parce qu’il trouve trop nazes les dessins-animés d’aujourd’hui, soit il se fait pendre.

S’il se fait pendre, c’est que : ou il a buté Minnie à coups de gigot d’agneau (il lui a flanqué des raclées jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de petites étoiles au-dessus de sa tête), ou alors plus personne ne voulait de lui.

Toujours est-il que, si on m’apprend un jour que Mickey est encore vivant, ça tient du miracle. Je serais presque aussi étonnée que si j’entendais dire que notre président a distribué toute sa fortune aux démunis d’Afrique du Sud. Ou presque.

Y a un truc qu’y faut m’expliquer. C’est comment j’arrive à me couper deux fois dans la même journée avec du papier.

Rigolez pas, le papier c’est hyper dangereux !

Je vous aurais prévenus. Si ça vous arrive un jour, vous penserez à moi. Ou pas.

Et puis si vous m’croyez pas, demandez à Florence Foresti : d’après elle on peut se suicider avec une enveloppe =)

Cette semaine, il a fait beau… Ça m’a mise de bon poil jusqu’à vendredi au moment de quitter mon appartement, où il s’est mis à pleuvoir -_-’

À part ça, comme je n’ai rien de bien intéressant à vous raconter, je vous rapporte un article du magazine des cinémas UGC sur Alice au pays des Merveilles. Bon, ne prenez pas tout au mot, ce magazine a une légère tendance à l’hyperbole : il arrive même à affirmer que le film Nine est « grandiose ». Sans commentaire.

« Entre Tim Burton et Johnny Depp, c’est une histoire d’amitié et de fusion artistique sans équivalent dans l’histoire du cinéma. En six films, d’Edward aux mains d’argent à Alice au Pays des Merveilles, les deux hommes n’ont jamais cessé d’alimenter leurs carrières et leurs personnalités respectives d’une collaboration dont la richesse, la générosité et la superbe variété n’ont jamais eu d’autre objectif que de reculer les limites de l’imagination au service exclusif du plaisir toujours renouvelé du public.

« " Tim est un artiste, un génie, un excentrique, un fou et un ami brillant, courageux, drôle jusqu’à l’hystérie, loyal, anticonformiste et franc du collier, affirme Johnny Depp. Son érudition cinématographique est ahurissante, abyssale, effrayante. Au fil de nos collaborations, il m’est arrivé plus d’une fois d’être dépassé par la nature inépuisable, presque perverse, de son énergie." L’année où leurs chemises se croisent pour la première fois, en 1989, l’acteur est encore l’officier Tom Hanson de la série 21, Jump Street, héros poupin de ce cultissime feuilleton policier dont les protagonistes sont justement des flics chargés de miser sur leur physique juvénile pour mieux infiltrer l’adolescence délinquante de leur district. " La popularité de cette série et de mon personnage était telle que j’en faisait des cauchemars, se souvient-il. Moi, ce que je voulais, c’était devenir un comédien sérieux, travailler avec de vrais cinéastes, pas finir en ’idole des jeunes’ à laquelle on ne proposerait que des rôles débiles." C’est alors que Tim Burton est entré dans sa vie par l’intermédiaire d’un scénario que son agent lui envoya, l’histoire d’un garçon aux mains en forme de ciseaux, un paria coincé dans une horrible banlieue. " Je l’ai lu d’une seule traite, et j’ai pleuré comme un nouveau-né, dit-il. Ç a me ramenait à la solitude de ma propre enfance : ce type-là, ce n’était pas seulement le héros d’un script sublime, c’était moi." Persuadé de ne posséder aucun argument susceptible de convaincre le réalisateur déjà célèbre de Pee Wee’s Big Adventure, de Beetlejuice ou de Batman de l’engager, Johnny Depp hésita longuement avant de solliciter un rendez-vous. Et puis, quelques semaines après la rencontre, son téléphone sonna. Au bout du fil, une voix : " Johnny, c’est Tim. Tu es Edward aux mains d’argent."

« " Johnny et moi, nous n’avons pratiquement pas besoin de parler pour nous comprendre, dit Tim Burton. Dès notre première rencontre dans ce bar, j’ai su qu’il serait mon Edward, mais également que j’aurais un mal fou à poursuivre ma carrière sans lui." Propulsé roi de Hollywood grâce au triomphe de Batman, il avait posé comme condition à la mise en chantier d’une suite la possibilité de réaliser un petit film personnel avec le casting de son choix. C’est ainsi qu’il n’eut aucun mal à " imposer" Johnny Depp en tête d’affiche d’Edward aux mains d’argent, et ce malgré les réticences initiales du studio à brouiller ainsi l’image du héros de 21, Jump Street. " J’avais tellement de mal à savoir qui j’étais que j’aurais sauté sur l’occasion de permettre à Johnny d’y parvenir avant moi" , explique-t-il. Unis par la même difficulté à trouver leur place dans le monde et à extérioriser leurs aspirations profondes, soudés par un esprit d’enfance auquel ils ne parviennent pas à s’arracher, les deux amis s’amusent volontiers de l’aspect " télépathique" de leur relation : " Un regard nous suffit" , s’étonne encore Johnny Depp. Au fil du temps, il deviendra ainsi le héros des films les plus personnels de Tim Burton : cinéaste travesti dans Ed Wood, enquêteur dépassé par des crimes surnaturels dans Sleepy Hollow, confiseur infantile dans Charlie et la chocolaterie, voix d’un jeune homme fasciné par la mort dans les Noces funèbres, barbier criminel et chantant dans Sweeney Todd" Dans la vie comme au cinéma, nous nous nourrissons mutuellement" , résume le réalisateur.

« Encore rapprochés par la découverte presque simultanée de la paternité (avec Vanessa Paradis pour l’un, avec Helena Bonham-Carter pour l’autre), Tim Burton et Johnny Depp se sont donc retrouvés pour cet Alice au pays des merveilles aux allures de féérie ininterrompue. " Aucune des précédentes adaptations filmées ne m’avait plu" , dit Burton. Avec son meilleur ami dans le rôle du Chapelier fou, il a au moins la certitude d’avoir une fois de plus trouvé le porte-parole idéal de ses propres rêves. »

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Commentaires
L
@ Olivier : Naaan pas la trempette !!!<br /> Bah qui sait, il s'y est peut-être pris comme ça ^^<br /> @ Choupette : effectivement, je me souviens que c'était déjà une de tes spécialités l'année dernière =)
C
moi aussi je me coupe sans arrêt avec les feuilles et je te comprend, c'est super con!!!lol
E
Non, Mickey ne mourra pas ainsi: comme stipulé ds Roger Rabbit, le seul moyen de tuer un toon, c'est de le noyer à coup de tempette !
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