The bus is your saviour

Ce matin en arts-plastiques, dessins (ou en ce qui me concerne dessin inachevé) en haut de la côte Sainte-Catherine.

Il a l'air de faire beau comme ça mais que nenni !

Après une grimpette éreintante qui n'a même pas eu le mérite de nous réchauffer, on est arrivés en haut en soufflant comme Dark Vador quand il a oublié sa ventoline.

Là-haut, un vent glacial menace à chaque instant de séparer vos doigts de votre corps, et si les miens sont encore là pour vous relater par le menus nos aventures (tellement riches en suspens et en rebondissements), c'est bien grâce à l'air chaud diffusé entre deux sièges du bus (mes orteils ont survécu aussi pour ceux que ça intéresse).

Si mes doigts avaient eu la mauvaise idée de tomber, j'aurais au moins eu la consolation qu'ils fussent bien conservés, vue la température de congélateur qui régnait sur les lieux.

Sinon c'était bien quand même, malgré mon incapacité flagrante à dessiner en petit quelque chose de grand ^^

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Il y a un bouquin qui s'appelle Les Pierres Sauvages, qui a été écrit par un certain Fernand Pouillon (dont le nom, comme vous pouvez le constater, est un savant mélange de Pouilleux et Couillon)...

La descente de la côte Sainte-Catherine aurait pu m'inspirer un roman intitulé La Gadoue Sauvage.