Social Patchwork
Je viens « enfin » de m’inscrire à la secte face de bouque, j’ai basculé du côté obscur de la toile…
Et là, c’est le drame !
Mise en situation :
Tu ouvres ta boîte mail (heureusement que tu as donné la merdique dont tu ne te sers jamais) et tu te retrouves assailli(e) de messages (et quels scoops !) qui t’informent que Bernard l’ermite vient de se lier d’amitié avec son poisson rouge (54 personnes aiment ça, les pauvres).
Donc tu jettes un coup d’œil aux paramètres de ton compte. Tant qu’à faire, tu en profites aussi pour faire un tour sur ton profil, histoire de voir ce que tu peux modifier… Et là, surprise ! On te demande si tu veux afficher ton sexe sur ton profil ! Bah tu vois, généralement j’aime mieux qu’on me reconnaisse à ma tronche quand même ^^
Étape suivante (normal) : tu fouines dans les profils de tes potes… De pire en pire ! Tu découvres que tu as été identifié(e) sans ta permission sur des vieilles photos de classe pourries où déjà tu ne ressemblais à rien.
Face de bouque, c’est aussi un tas de jeux à la con (vive FarmVille, faut vraiment avoir rien à foutre dans sa vie), des nouvelles bouleversantes (18h43 - Georgette vient de manger de l’ail, bah au moins tu sauras qu’il faut pas aller lui dire bonjour tout de suite) et des tests qui te permettront de mieux te connaître (quelle bestiole gluante et répugnante êtes-vous ?).
Une bonne occasion aussi pour les gens de collectionner des contacts avec lesquels ils ne parleront jamais, et de renouer avec des gens dont ils ont eu un mal fou à se débarrasser.
Donc un outil d’insertion sociale indispensable quoi