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Lio's blog
3 décembre 2008

En taule tous les vilains garnements mal élevés !

Voici un extrait du journal Le Monde :

La prison à 12 ans, une mesure de "bon sens", pour Rachida Dati

Rachida Dati s'est déclarée, mercredi 3 décembre, lors de la remise d'un rapport sur la réforme de la justice des mineurs, favorable à l'idée de fixer à 12 ans l'âge auquel pourront être appliquées des sanctions pénales, dont éventuellement une mise en détention dans le cas d'un crime. La ministre de la justice approuve ainsi la proposition de la commission présidée par André Varinard, très critiquée la semaine dernière par les syndicats de magistrats.

"Ce serait une innovation importante dans notre droit, elle mérite d'être examinée avec beaucoup d'attention", a-t-elle dit dans un discours prononcé à son ministère lors de la réception du rapport, ajoutant  que "sanctionner ne veut pas dire emprisonner". Mais "les juges pour mineurs doivent pouvoir disposer d'une palette de réponses adaptées qui vont jusqu'à l'incarcération". "Dire qu'un mineur d'aujourd'hui peut justifier une sanction pénale à partir de 12 ans me semble simplement correspondre au bon sens", a-t-elle ajouté.

Aux yeux de Mme Dati, "un mineur a besoin d'autorité", qui doit cependant "être exercée avec autant de  fermeté que d'humanité". Pour justifier sa décision, elle a également souligné que fixer la majorité pénale à 12 ans correspond à la moyenne appliquée par "nos voisins" – 10 ans en Suisse et en Angleterre, 12 aux Pays-Bas, 14 en Allemagne, Espagne, Italie – et que l'idée avait été approuvée par le Comité des droits de l'enfant de l'ONU en 2007.

"UNE VISION RÉACTIONNAIRE ET RÉPRESSIVE DE L'ENFANCE"

La ministre approuve aussi l'idée de permettre des auditions par la police de mineurs de moins de 12 ans, même si ces derniers n'auront pas ensuite de responsabilité pénale. Enfin, elle s'est dite favorable à la création d'un tribunal correctionnel pour mineurs qui remplacerait les tribunaux pour enfants dans certains cas de délits commis entre 16 et 18 ans. La garde des sceaux souhaite élaborer cette réforme avant la fin du premier trimestre de 2009.

Le principal syndicat de magistrats, l'USM, et le syndicat d'éducateurs UNSA-PJJ, ont immédiatement fait savoir, dans un communiqué commun diffusé lundi, que l'incarcération en matière criminelle n'est possible qu'à partir de 14 ans
"dans la quasi totalité des pays européens". Le Syndicat de la magistrature a dénoncé "une vision réactionnaire et répressive de l'enfance" alors que l'ancienne ministre de la justice socialiste Marylise Lebranchu a estimé qu'il était "idiot" de prôner le passage à 12 ans et que cela allait  "braquer tout le monde". Elle a en outre contredit Mme Dati sur les conclusion de l'ONU en la matière, l'accusant de ne pas avoir lu le rapport jusqu'au bout. "Il faut tout lire. Pourquoi on met 12 ans à l'ONU ? Parce que des pays incarcèrent avant".

prison


Qu'en pensez-vous ?

Est-il selon vous normal d'envoyer des gamins de 12 ans en prison ?

Voici en gros les règles de vie en prison :


A l'arrivée en prison, le greffe procède à l'écrou : enregistrement du titre de détention, établissement de la fiche pénale.
L'"entrant" passe au vestiaire et est soumis à la fouille.
C'est l'entrée dans l'établissement pénitentiaire.
Une trousse d'hygiène est remise, les indigents reçoivent du linge de corps et une tenue de sport sur demande. Une visite médicale est également obligatoire. Dès les premiers jours, le service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) et la direction de l'établissement rencontrent le détenu arrivant.
Les "régimes de détention" sont différents selon la catégorie de l'établissement. L'encellulement individuel est la règle. Il peut toutefois y être dérogé pour des raisons de surencombrement.
C'est principalement le cas dans les maisons d'arrêt qui regroupent à la fois les prévenus et les condamnés aux peines inférieures à un an.
Les journées sont rythmées par des activités telles que le sport, le travail, l'enseignement ou la formation professionnelle. A partir de 1983, la possibilité pour les détenus de louer un téléviseur dans leur cellule a changé leur vie quotidienne.
Par ailleurs, les détenus peuvent acheter par le dispositif de la cantine des fournitures courantes (savon, dentifrice, mousses à raser, gel douche, boissons non alcoolisées, friandises, lait, conserves, papiers à lettre, stylos, etc.)
Aucun argent ne circule en détention, toutes les dépenses sont réglées par débit de la part disponible du compte du détenu ouvert par le service comptable de l'établissement.
Les repas sont distribués dans les cellules.


Ça, c'est ce que révèle le ministère de la justice... Sans préciser que l'individu en prison n'en est plus un : il est nommé par un numéro de matricule. Si il veut avoir du savon et autres outils d'hygiène sans dépenser l'argent de son compte, il doit effectuer gratuitement des travaux d'intérêt général. Il ne bénéficie que d'un temps limité de visites pour voir ses proches...

C'est une vie ça, pour un gosse de 12 ans ?

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Commentaires
L
Oui... Par contre c'est plutôt l'inverse qui est très rare =/
C
comme quoi les hommes et femmesppolitiques quand ils le veulent, et ça arrive souvent, peuvent être si je peux me permettre, DES GROS CONS !!
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