Foultitude de truks

Voilà le récit de la fin de la semaine qui a été, ma foie, assez (très) éprouvante ^^

Mercredi on commence par un cours qui s’appelle techniques de représentation. Ça vous éclaire pas ? Vous n’êtes pas le seul !

En fait grossièrement c’est de la géométrie dans l’espace, c’est représenter des volumes en plans et en coupes. Et c’est vachement technique en fait. Ça pourrait rester compréhensible si le prof ne s’amusait pas à inventer des mots du genre « perdatoire ».

Après on a eu une heure d’informatique où on n’a fait qu’écouter le prof présenter le cours, c’est l’une des heures vraiment peinard de cette semaine ^^

L’aprem on a eu le TD de techniques de représentation, où les profs nous ont filé une feuille pour nous tester, à finir pour la semaine prochaine. Ce qui est chaud c’est qu’à peine sortis du CM ils considèrent qu’on a acquis les notions, y a intérêt d’être attentif au cours, ça me change de la fac ! XD

Donc bref, voici un exo de la feuille, qui n’était pas trop dur celui-là…

La vue ci-dessous est le plan de masse d’un édifice. Dessinez 4 propositions volumétriques en adéquation avec cette vue.

(sauf qu’il fallait faire des trucs qui se ressemblaient pas trop, dans la mesure du possible)

J’ai proposé ça :

Ensuite, l’exo que j’ai trouvé dur (et je ne suis pas la seule, c’est plutôt rassurant ^^) :

Le volume représenté ci-dessous suivant le système européen, est un corps creux aux parois d’épaisseur égale à e.

Tracer les quatre coupes indiquées.

Vous pouvez accompagner ces dessins, à main levée, d’un croquis du volume.

Alors je traduis parce que c’est pas si facile : le système européen ça veut dire qu’en bas c’est le plan de masse (ou vue de dessus), à droite c’est le profil gauche (et oui, on est logiques en europe) et au milieu c’est la vue de face. Une coupe c’est ce que tu vois si tu tranches le volume perpendiculairement au plan, au niveau des indications.

On finit la journée avec histoire de l’architecture occidentale au XXème siècle. C’est un cours qui dure trois heures et je crois pouvoir affirmer sans conteste possible que nous avons l’amphi le plus inconfortable de la planète (enfin, s’ils en fabriquent un avec punaises incrustées, faites moi signe !)

Tout ça pour dire qu’à la fin du cours il ne reste plus grand-chose de mes fesses.

En plus, le prof parle super vite, comme s’il avait un train à prendre (et pour cause : il a un train à prendre, ce qui a au moins le mérite de nous garantir de terminer le cours à l’heure ^^).

Le jeudi, on commence par quatre heures d’arts plastiques et visuels, et rebelote : 4 heures de torture dans le grand amphi ! Je ne sais pas si vous vous imaginez à quel point c’est difficile de survivre dans un milieu aussi hostile. Peut-être qu’en mettant des couches, mon postérieur souffrirait moins ?

Là, on nous fourgue plein de boulot, on doit commencer à esquisser un projet avec des consignes qui… Sans consignes, en fait, autre que respecter le thème limite & franchissement, pour moi c’est un peu le brouillard total.

Après on a histoire de l’architecture à l’antiquité. Le prof est à la fois archi et archéologue alors j’vous dis pas comment il est spécial ^^

Il nous a fait un catalogue de sites archéologiques, l’air supra enthousiaste. C’était intéressant mais pas du tout structuré, on avait plus l’impression d’une conférence que d’un cours. Je me demande bien comment on va pouvoir être interrogés là-dessus.

On enchaîne avec histoire de l’architecture au Moyen-âge. Ici, le cours ressemble un peu plus à un cours. Le prof est marrant, particulièrement quand il parle de religion mais dans un souci de morale je ne vous rapporterais pas ses propos impies =)

Le lendemain on a une heure d’anglais le matin. Il va sans dire que, l’organisation étant complètement moisie, peu de gens savent dans quel groupe ils sont, dans quelle salle et à quelle heure, mais on finit tant bien que mal par se retrouver tous dans la bonne salle (enfin je crois). Là on a juste eu une série de questions et on y répondait par binômes à l’oral, c’était pas très constructif mais plutôt marrant. Et la prof ne nous a pas donné beaucoup de leçons, ce dont je lui sais gré ^^

Et l’après-midi, une heure de CM et 3 heures de TP sur « des fondations au toit » où les prof estiment encore qu’on a le temps d’assimiler le cours pendant la pause de zéro minutes. Question d’organisation je suppose XD

Et là c’était hyper-stressant : au TP ils nous ont dit : vous avez une feuille A4 (autant dire minuscule), de la glue et un cutter, et vous faites la tour la plus haute possible. Il faut qu’elle tienne debout bien entendu. Vous êtes notés à la fin des trois heures. Urgh !

Le prof de notre groupe nous foutait trop la pression, il passait en y allant de ses petits commentaires et nous disait de temps en temps « à côté y en a un qui a atteint 2m » ou « vous avez intérêt d’être meilleurs que ceux d’à côté », « à côté ils en sont à 2m20 »

T’as quelque peu envie de lui dire « mais tu vas la fermer ta gueule ! » mais bon, question de principe, c’est quand même lui qui met la note -_-‘

En me retrouvant devant la feuille blanche, je savais pas du tout quoi faire, heureusement que j’étais pas toute seule devant les profs parce que j’aurais trop paniqué, c’est super flippant !

Ma tour a atteint 2m35 !!! (Félicitez-moi parce que je suis super fière)

Et il me restait un peu de papier mais si je l’avais mis la pauvre n’aurait pas tenu le coup. Normalement quelqu’un se met à deux mètres, souffle, et la tour doit tenir debout mais bon, les profs ont été sympas (hum hum), ils ont laissé passer ça ^^

Le maximum faisable, d’après eux, se situe aux alentours de 2m50.

Ma tour :

En sortant je tremblais comme une feuille (comme ma tour peut-être) mais j’étais super soulagée que ce soit terminé ^^

Finalement, ce qui est assez déstabilisant pour moi c’est que là on commence dur pour, je crois, se débarrasser de ceux qui ne sont pas super motivés (ce qui n’est pas très pédagogique comme méthode mais bon =S) alors qu’à la fac on commençait facile pour mettre tout le monde sur les mêmes bases.

De plus, contrairement à la fac, en archi on ne nous a pas fait de mauvaise blague du style « on vous fait ce cours qui n’a rien à voir, des fois que vous vous seriez trompé de voie et que vous vous découvriez une soudaine passion pour les vertus fertiligènes du sperme de varech ou je ne sais quel truc répugnant dans le même genre »